samedi 1 août 2009

Désert

(sur un air de Horse with no name de Neil Young).In the desert, you can remenber your name, parce qu'il n'y a que ça à faire.

Ça et la longue route. Ça a commencé juste après Charters Towers (ville de notre dernier Helpx) où ils restaient encore quelques arbres aux abords de la route.


Un fou

Par contre une fois passée la frontière entre le Queensland et le Northern Territory, plus de flore de plus de 50cm de hauteur pendant un moment, à peine des arbustes peut-être,
en tout cas que du foin. Et aussi un grand soleil qui colle bien à ce paysage aride où le jaune prédomine.

Le plus mauvais temps qu'on ait eu sur cette route


S'en suit, la terre rouge et quelques arbres après. Quelques rivières bien assechées croisent la route. On dit "la route" car dans le desert il n'y a qu'un axe principal qui parcourt le Northern Territory verticalement.


Passage du tropique du capricorne.
On voit la différence : Caro a trop froid alors que je pose en t-shirt.


Arrêt dans une station service tenue par des aliens



Passage a THE pub de l'outback,
le Daly Waters pub ou l'endroit le plus décoré d'Australie.

On réalisera que c'est quand même étonnant de croiser à chaque fois les même personnes alors qu'on les avait vu 500km, 700km, 1500km avant. Du coup, certaines distances qui peuvent nous paraitre longues en France sont assez courtes dans notre échelle de temps. Mais pour ne pas trop nous fatiguer, nous faisions maximum 500km par jour avant de nous poser dans une aire de repos.




Un peu d'exercice avec les cailloux des Devils Marbles

Niveau faune, nous avons plus vu d'animaux morts que vivants : des kangourous, des wallabies, des vaches. Du coup nous avons pu observer de grands aigles profitant de leur repas bien sanglants. Certains corbeaux étaient aussi de la partie, mais paraissaient du coup ridiculement petits.

Nous avons croisé aussi 2 dingos errants en bord de route : ils ressemblent fortement à des chiens en plus maigres.


Cherchez le dingo


L'aigle et son repas

Mais ce qui reste le plus impressionant, c'est l'immensité du paysage. La vue qui parait infinie et interminable particulièrement quand il n'y a pas d'arbres et quand le sol est aussi plat que l'océan.


Le mont Conner comme un avant goût d'Uluru



Barrow creek

En fait c'est ça, c'est comme regarder un océan de foin où le regard se perd dans l'horizon...
Je pense que sur cette phrase digne des plus grand poète de comptoir je peux terminer cet article.

7 commentaires:

Julien a dit…

Lol, mais a Horse with no name, c'est de The America, pas Neil Young ! Puis spô les bonnes paroles :(

Deux super posts en tout cas, keep going ! Bon en vrai, perso je pèterais trop un câble de faire 2500 bornes pour voir un caillou sur lequel on a pas le droit de monter.

JP a dit…

mdr, vous perdez pas votre sens de l'humour même en plein désert :)
Tu sais que ça fait même pas de bizarre de te voir en alien Caro... :s
Bien du courage pour faire tout ce que vous avez fait jusqu'à présent !
Keep going ;)

bitonio a dit…

Z'avez pas trouvé une carte étudiant à mon nom au daly waters pub ? Vous avez laissé quoi vous ?

chantal et robert a dit…

Mais si, c'est vrai, j'aime bien la poésie!!!
Impressionnant, le désert.

Renee a dit…

Comme ca donne envie! C'est la partie que j'ai le plus hate de voir!

carobizar a dit…

@ bitonio : tain on a cherché si on connaissait des gens sur les cartes pourtant ! Nan on a rien laissé nous...

TofetMel a dit…

Fantastique les loulous !!!!!
On a hate de vous revoir dans la vagues du coin et pour nous raconter ces avantures autour d'une biere et d'un BBQ!